Chirurgie de recours des maladies colo-rectales

CANCER
DU
PERITOINE

Le département de chirurgie est l’un des centres de référence dans le traitement des maladies du péritoine.
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Le PÉRITOINE est l’enveloppe (mésothélium) qui recouvre l’ensemble de la cavité abdominale ainsi que les organes intra-abdominaux. Il peut être à l’origine de tumeurs (Cancers primitifs : mésothéliomes, pseudomyxome péritonéal, tumeurs desmoplastiques) ou victime d’un cancer à distance (Cancers secondaires ou métastases péritonéales provenant d’un cancer du côlon, d’un cancer de l’appendice ou d’un cancer de l’estomac principalement).
La prise en charge de ces tumeurs est multimodale associant souvent une chimiothérapie péri-opératoire et une chirurgie dite de « cytoréduction », littéralement réduction tumorale. Cette chirurgie de cytoréduction doit être réalisée en centre spécialisé en raison de sa complexité.
Le département de chirurgie du CHU de Toulouse possède une expertise de plus de quinze années dans la prise en charge des pathologies péritonéales complexes et dispose de la capacité à effectuer une CHIP (Chimiothérapie Intra Péritonéale Hyperthermie) si nécessaire dans certains cas. La CHIP est utilisée en association avec une chirurgie de cytoréduction complète dans le même temps opératoire. Les meilleures indications de CHIP sont les mésothéliomes péritonéaux, les maladies gélatineuses du péritoine ou les carcinoses étendues d’origine colique. Le traitement de chaque patient est décidé au cas par cas, lors de nos 2 RCP hebdomadaires de pathologie digestive.

SARCOMES

Le CHU de Toulouse est un centre de référence labélisé Netsarc dans la prise en charge chirurgicale des sarcomes viscéraux.
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Les SARCOMES sont des tumeurs rares (environ 4000 nouveaux cas par an) et présentant de très nombreux sous-types. Le département prend en charge la chirurgie des sarcomes viscéraux péritonéaux (GIST / tumeurs stromales et tumeurs desmoides) et des sarcomes rétropéritonéaux (liposarcomes et leiomyosarcomes).
Les sarcomes viscéraux sont souvent des tumeurs volumineuses lors du diagnostic en raison de symptômes souvent absents.
Le diagnostic repose sur la biopsie réalisée par voie radiologique. L’analyse de la biopsie est effectuée par des médecins pathologistes spécialisés dans ces tumeurs (réseau SARCOPATH) qui disposent de nombreuses techniques d’identifications (immuno-histochimie, biologie moléculaire, amplification génomique) pour un diagnostic précis.
La chirurgie de ces tumeurs est complexe car de nombreux organes de proximité peuvent être atteints (gros vaisseaux de l’abdomen, foie, reins pancréas, tube digestif) et la réussite du traitement chirurgical dépend beaucoup de la capacité à avoir des marges chirurgicales saines. Le département de chirurgie digestive travaille en étroite collaboration avec les différents autres services de chirurgie (vasculaire, urologie, plastique) pour proposer le meilleur traitement d’exérèse et de reconstruction de ces pathologies complexes.
Le département travaille en étroite collaboration avec l’équipe médicale de l’IUCT-oncopole spécialisée dans la prise en charge oncologique des sarcomes, notamment par la discussion de chaque patient dans la RCP régionale de référence.
Pour en savoir plus, Infos sarcomes et le réseau NETSARC

RÉCIDIVE PELVIENNE DU CANCER DU RECTUM

Le CHU de Toulouse est un centre reconnu et expert dans la prise en charge de cette pathologie depuis plus de 15 ans.
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On dénombre, en France chaque année, 15000 nouveaux cas de CANCER DU RECTUM tous stades confondus.
Les progrès successifs de la radiothérapie, de la chirurgie et de la chimiothérapie ont permis de guérir ce type de cancer dans la majorité des cas. La chirurgie des cancers du rectum est le domaine qui a le plus bénéficié au patient puisqu’actuellement le taux de rechute local dans le pelvis après ablation complète du rectum est compris entre 5 et 10% selon les études.
Le diagnostic des récidives locales des cancer du rectum est évoqué sur une réapparition des saignements par l’anus (rectorragies), des douleurs pelviennes, des douleurs de type sciatique ou de façon fortuite sur les examens de surveillance qu’aura prescrit le médecin. Le délai médian de diagnostic est d’environ 3 ans et les 2/3 de ces récidives sont situées en dehors du tube digestif au contact des autres structures anatomiques du pelvis (vessie, utérus, vagin, prostate, sacrum ou vaisseaux).
La prise en charge est complexe et chaque situation est un « cas particulier » discuté en Réunion Multidsiciplinaire après réalisation d’examens complémentaires (Scanner, IRM et TEP-scan).
Le CHU de Toulouse est un centre reconnu et expert dans la prise en charge de cette pathologie depuis plus de 15 ans et travaille de concert avec d’autres centres labélisés français (CHU de Bordeaux, CHU de Rouen, Centre Léon Bérard à Lyon) ou à l’étranger (MSKCC à New York et Royal Prince Alfred à Sydney).
Le traitement chirurgical de sauvetage est un traitement lourd et complexe qui doit être réalisé par une équipe entrainée en raison de la situation anatomique particulier des récidives qui peut nécessiter une ablation d’un ou plusieurs organes intra-pelviens afin d’obtenir un geste chirurgical passant en tissu sain (R0).
Les traitements préopératoires participent également à la réussite du geste chirurgical. Dans ce sens, le CHU de Toulouse est centre investigateur dans l’essai GRECCAR 15 piloté par le CHU de Bordeaux qui évalue le bénéfice d’une chimiothérapie préopératoire plus ou moins associé à une radiothérapie avant le geste chirurgical. Dans tous les cas, si une récidive d’un cancer du rectum est diagnostiquée, une évaluation précise des possibilités de traitement est à effectuer en centre expert.

POLYPOSES
DIGESTIVES

Pour en savoir plus sur la prise en charge des POLYPOSES DIGESTIVES veuillez consulter la page des maladies de l’intestin, du côlon, du rectum et de l’anus.

MALADIE
DE CROHN

Pour en savoir plus sur la prise en charge de la MALADIE DE CROHN veuillez consulter la page des maladies de l’intestin, du côlon, du rectum et de l’anus.